mercredi 15 décembre 2010

Et la Mère Noël elle?

Une nouvelle via le Le féminin l’emporte, On ne tue pas un Père Noël tous les 2 jours 1/2..., en France
«Début novembre 2010, le dessin animé «Ratatouille» est diffusé sur TF1. Les enfants sont devant la télé. Pause publicitaire... avec le Crédit Mutuel : un père apprend à son fils (trentenaire) que «le Père Noël n’existe pas». De nombreux parents se disent choqués, un groupe facebook de lobbying contre cette publicité est créé, le Crédit Mutuel s’excuse et promet de ne pas refaire la même erreur. Depuis cette date, le Crédit Mutuel a fait modifier sa publicité, et les droits à l’existence du Père Noël sont dorénavant respectés. (toute l’affaire rappelée ici sur Rue89)

Les femmes aimeraient avoir droit aux mêmes égards ! La Meute contre la publicité sexiste et de nombreux-ses individu-es dénonçent toujours la publicité «oublier le cantal ça peut être fatal», financée en partie avec l’argent public. (Action La Meute à lire ICI et ma précédente note ICI)

Nous n’avons pas de réponse. Le Conseil Régional d’Auvergne et le Conseil Général du Cantal font la sourde oreille. Le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP) a refusé d’enregistrer notre plainte car il ne voit pas le problème. Pourtant chaque jour, des femmes sont vraiment insultées, battues, par leur conjoint, exactement pour les motifs mis en scène par cette publicité. En France, tous les 2 jours 1/2, à cause de la violence conjugale une femme n'existe plus. Heureusement, le Père Noël est là. »


Il semble qu'une publicité qui annonce la non existence du Père Noël aux enfants soit une violence trop insupportable pour les parents, les psychologues et les enfants;
« La banque ne recule devant rien en s'attaquant aux rêves des enfants et en heurtant la sensibilité des plus jeunes d'entre eux ! »

« Retirer cet imaginaire à l'enfant, comme lui annoncer soudainement, en période de fête, que le Père Noël n'existe pas, pourrait être vécu comme une punition ou un mensonge. Lui supprimer cette part d'imaginaire, c'est comme lui ôter une part de son enfance. »


et que cette violence mérite des excuses et un retrait de la publicité immédiatement sans trop de résistance, tandis que pendant ce temps... les féministes françaises (et à travers le monde) luttent toujours pour dénoncer la banalisation de la violence contre les femmes et le sexisme dans la publicité.

À quand un tel élan d'indignation envers la non reconnaissance du droit à l'existence dans la dignité et le respect de la moitié de l'humanité?

Mère Noël a t'elle le droit d'exister elle aussi?


G.S.

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