dimanche 19 juillet 2009

La sportive en colère est de retour!



Après d'autres mésaventures sportives, j'ai pensé faire quelques recherches sur le sujet, voici le fruit de mes fouilles... je donne un peu pêle-mêle les bouts les plus marquants parce que ya du stock mais aller voir les liens pour tout lire :P

(La plupart des sites viennent de France, il ne semble pas avoir grand chose qui se fait sur ce sujet au Québec)

Femix Sports - Organisme français

Citation d'un power poin
t sur la place des femmes dans le sport:
Dans la pratique:

Les pratiques sont encore très sexuées :

Dominante femmes : gymnastique, danse, équitation, patin à glace, randonnée pédestre ou en montagne

Dominante hommes : football, rugby, handball, pétanque et engagement dans la compétition

Pratique équilibrée : natation, marche, volley-ball













Visibilité des sportives dans les médias

• Une inégalité de traitement en quantité :

• peu de volume de 1% à 25% des articles « sport » selon le type de média ; des articles plus courts dans la presse

• les femmes ne sont pas présentes dans les sports les plus médiatisés (football, Formule 1)

• peu de journalistes femmes

• manque d’intérêt des lecteurs ?

• Problème qualitatif : image et vocabulaire

• en 2000, seuls 5% des journalistes sportifs sont des femmes… la sportive est donc montrée au travers du regard des hommes et le critère «séduction» est encore souvent le plus important

La revue Genre, sexualité & société

Violences sexistes et sexuelles dans les sports : exemples de l’humour et de l’insulte

(Article super intéressant)


Dans le cadre des Activités physiques et sportives (APS), certaines populations subissent plus particulièrement des violences et plus largement des préjudices : les femmes1, les homosexuel-le-s déclaré-e-s ou non, les African American ou les Hispanics aux USA, les Maghrébins et les Turcs en Europe, etc. Ici, notre attention porte sur l’usage des insultes et des moqueries dans les Activités physiques et sportives par des jeunes collégien-ne-s et lycéen-ne-s en Bretagne.

En effet, les Activités physiques et sportives constituent aujourd’hui toujours un vecteur de l’hégémonie masculine : les hommes dirigent les principales fédérations et les plus importants organismes sportifs internationaux (Louveau, 2006). Les institutions les plus reconnues valorisent la compétition « à tout crin », et par conséquent un rapport objectal au corps en encourageant les auto-agressions, et les agressions physiques et sexuelles sur les autres. Les femmes et les jeunes filles, dominées dans ces institutions masculines, subissent cette idéologie où le rapport à l’autre est empreint de violences. Les Activités physiques et sportives, y compris scolaires, participent aussi « d’une société patriarcale où le sexisme et la misogynie sont profondément enracinés »3 (Forbes et al., 2006, 450). Pour synthétiser ces résultats nombreux et bien documentés, nous pouvons en suivant Forbes et ses collègues indiquer que les jeunes hommes dans les sports violents au collège, au lycée et à l’université sont engagés et encouragés à avoir des agressions psychologiques et physiques contre leurs adversaires, participent plus souvent aux harcèlements sexuels (sexual coercion), sont davantage hostiles aux femmes, acceptent davantage le mythe du viol et partagent les croyances sexistes et homophobes….


Femmes et sports : des préjugés persistants

Date de diffusion : 31 mars 1987
La sociologue du sport Suzanne Laberge rappelle que la route des femmes vers l'égalité n'est pas terminée.


Une vieux vidéo de Radio-Can, il date un peu mais on voit justement les progrès depuis et les choses qui n'ont tjs pas changé! Il parle de sports mixtes à la fin!!!


G.S

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