mardi 10 mars 2009

Des nouvelles réjouissantes...

Les femmes, proies chéries de la crise

Le Bureau international du travail prévoit que la crise économique va frapper plus durement les femmes que les hommes.

par Olivier Schmouker (lesaffaires.com)
«L'impact de la crise économique mondiale en termes de taux de chômage risque d'être plus néfaste pour les femmes que les hommes dans la plupart des régions du monde», indique l'étude du Bit.
Plus sensibles à la crise que les hommes
Ainsi, ce sont 22 millions de femmes qui devraient perdre leur emploi au courant de l’année. Leur taux de chômage dans le monde oscillerait entre 6,5 et 7,4% en 2009, alors que celui des hommes se situerait dans une tranche de 6,1 à 7%. En 2008, le taux de chômage des femmes était de 6,3%, et en 2007, de 6%. De plus, les femmes ont globalement un taux d’activité inférieur à celui des hommes et occupent plus souvent des emplois précaires que les hommes. Résultat : en période de crise, elles sont dans une posture plus fragile que celle des hommes.
«Les disparités hommes-femmes, connues de longue date, risquent bel et bien d’être exacerbées cette année», souligne l’étude.
Signes avant-coureurs au Canada
Cela est-il également vrai à l’échelle du Canada? Oui, dans une certaine mesure. En effet, le taux de chômage des hommes est ici plus élevé que celui des femmes : respectivement de 7,1% et de 6%, en décembre 2008, selon Statistique Canada. Mais, la donne pourrait changer au courant de l’année, selon l’étude du Bit : «L’écart entre les deux taux devrait se réduire, voire s’annuler, si la crise s’accentue», estime-t-il. De fait, le taux de chômage des hommes est resté stable au Canada en décembre 2008 comparativement à celui du même mois de l’année précédente, alors que celui des femmes s’est aggravé de 0,3%...

BRESIL

Le Vatican justifie l'excommunication d'une mère brésilienne et de médecins, pour l'avortement d'une fillette de 9 ans. L'enfant avait été violée par son beau-père qui, lui, n'est pas excommunié.
Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation pour les évêques au Vatican, a justifié l'excommunication de la mère d'une Brésilienne de 9 ans ayant avorté après avoir été violée par son beau-père, car les jumeaux qu'elle portait "avaient le droit de vivre", apprend-on ce lundi 9 mars.
L'archevêque de Recife dans le nord-est du Brésil a excommunié jeudi la mère de l'enfant, qui a avorté de jumeaux alors qu'elle était enceinte de quinze semaines.L'excommunication a été étendue à toute l'équipe médicale qui a pratiqué l'opération, mais pas au beau-père de l'enfant car "le viol est moins grave que l'avortement" a expliqué Giovanni Battista Re.
"Il faut toujours protéger la vie"
"C'est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées", a déclaré Mgr Re, qui est également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine."Il faut toujours protéger la vie, l'attaque contre l'Eglise brésilienne est injustifiée", a-t-il estimé."L'excommunication pour ceux qui ont provoqué l'avortement est juste", car cette opération constitue "toujours la suppression d'une vie innocente", a commenté le préfet de la congrégation pour les évêques, notamment compétent pour élire des évêques.
Lula contre les conservateurs
Vendredi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva avait vivement critiqué l'excommunication de l'archevêque de Recife, "déplorant profondément en tant que chrétien et catholique qu'un évêque de l'Eglise catholique ait un comportement aussi conservateur".La grossesse de la fillette comportait de hauts risques et mettait la vie de l'enfant en danger. L'interruption volontaire de grossesse est toujours interdite au Brésil, sauf en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.

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